Chardonnet... Vraiment heureux de pouvoir accompagner Antoine sur ce sommet qui culmine au-dessus d'Argentière.
Superbe journée grâce à une météo splendide et un compagnon en top forme.
Départ 2h20 du refuge Albert 1er, sommet 8h30, retour à midi.
L'arête est en bonne condition.
La descente peut se faire sans rappel, en désescalade.
Quelques grosses crevasses sur le glacier du Tour...
Bravo Antoine!

De Vivian Bruchez, guie de haute montagne.

Avec ces longues journées studieuses (et pluvieuses...) à étudier des topos poussiereux, Béa et JF ont profité des 3 jours anticycloniques de mois d'août pour réaliser un parcours peu pratiqué...
La première étape relie la vallée de Valpeline (Italie) au refuge de Charion (Suisse) en gravissant le bec d'Epicoune -3531m-
Le départ sous un vent soutenu et froid du sympathique refuge de Crête Sèche remonte une grande combe, puis  des grands pierriers, où l'on dérange des bouquetins peu habitués au passage de bipèdes..
On prend alors pied sur le glacier du Chardonnet pour rejoindre l'arête SSW.
Conseils pour d'éventuels candidats : Restez sur le fil de l'arête le plus possible...cela vous évitera une longueur "émotion" émanant d'un mauvais raccourci !
Une belle petite escalade sous un soleil enfin là, nous amène sur ce très beau sommet panoramique.
La descente par l'arête Nord nécessite un bon cramponnage mais les conditions étaient "tip top ".
Le retour sur le refuge de Chanrion est long et le recul glaciaire rajoute plusieurs centaines de mètres de moraines "casse patte".
Au bout de dix heures de voyage, une bonne bière est la bienvenue et l'étonnement du gardien, par notre parcours, conforte notre impression d'itinéraire de contrebandiers...
Demain sera un autre jour !!!

De Jean-François Collignon, guide de haute montagne.

Partir avec la Compagnie des Guides de Chamonix.

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Les 9 et 10 août avec Gaby Dufour, Jean No Rossier et Yannick Mansard.
 
Nous nous retrouvons au pied de l'aiguille du Midi avec nos quatre Japonais, Hanako, Setsuko, Hideaki et Junko qui est la première femme au sommet de l'Everest. Elle a également gravi les sept sommets les plus hauts de chaque continent.

La traversée de la Vallée Blanche se déroule très bien, les conditions sont bonnes. Nous passerons la nuit au refuge Torino.
Le lendemain vers 5h du matin nous prenons le petit déjeuner et nous partons pour la Tour Ronde. Au pied de cette dernière nous prenons la décision de changer d'objectif et de gravir l'Aiguille de Toule.

Histoire:
Junko devint rapidement célèbre et réputée au Japon pour ses qualités d'alpiniste. Au début des années 1970, le journal Yomiyuri Shimbun et Nihon Television décidèrent d'organiser une expédition exclusivement féminine dont le but était d'atteindre le sommet de l'Everest. . , Junko décrocha ainsi le ticket pour l'aventure népalaise. Au début de l'année 1975, l'expédition se rendit à Katmandou, accompagnée de neuf guides Sherpa. Début mai, les alpinistes campèrent à une altitude de 6300 mètres. L'aventure faillit tourner à la catastrophe lorsqu'une avalanche ensevelit l'ensemble du campement. Les Sherpa et les femmes réussirent à s'extraire. Junko perdit connaissance mais fut sauvée par les guides népalais. Encore plus déterminée qu'avant, elle prit la tête du groupe. Le 16 mai 1975, 12 jours après l'avalanche, Junko atteignit en premier le sommet de l'Everest.

De Yannick Mansard, guide de haute montagne.

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Nous sommes allés avec Aurélie à l'arête Forbes à l'aiguille du Chardonnet.

C'est une course qu'elle voulait faire depuis un moment et elle s'est entraîné dur pour s'y préparer.

Nous sommes partis très tôt et nous avons bien fait car le sérac du départ s'est écroulé en partie après notre passage, ce qui a obligé les cordées suivantes à faire demi-tour.
Malgré une longue approche, l'arête mixte est un pur plaisir à grimper, le rocher est très compact et la vue est magnifique tout au long de l’ascension.
Une course à ne pas sous-estimer.

De Christian Fernandes, guide de haute montagne.

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Départ tôt avec François pour profiter des dernières heures de beau.
Le couloir de la Table est complètement mou, il fait très chaud ce matin : nous bifurquons donc sur l'arête du même nom. Montée facile jusqu'à la table, rétablissement sur la table, puis enchaînement des superbes arêtes qui mènent au sommet principal.
On ne traîne pas, l'orage est là et c'est sous la pluie que nous redescendons vers le refuge.
Conditions correctes, sans plus à cause de la neige molle et du manque de regel, mais sympa quand même !
Le passage de la Table est génial.

De Jérôme Para, guide de haute montagne et François.

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