Aiguille Noire de Peuterey arête sud.
Sortie du vendredi 12 aout 2011, texte et photos de Thierry Renault, guide de haute montagne.

Ah la belle arête sud de la Noire !
Visible dès le val Veni, elle attire le regard.
Ensuite, c'est la beauté de ses contours et la qualité de son caillou qui tire le grimpeur vers son sommet. Celu- ci, élancé et détaché de tout ce qui l'entoure est un belvédère unique sur les parois sauvages de l'Envers du Mont Blanc.
Freney, Innominata, piliers du Brouillard s'offrent à votre regard et à peine cette course de rêve achevée que votre esprit vagabonde déjà vers de nouveaux rêves de courses.

S'il y a bien une course qui mérite de s'y préparer c'est bien celle-là et Gérard ne regrettera pas ses effort et son engagement dans cette aventure. Déjà, dès la montée au refuge il apparaît évident que ce n'est pas un lieu comme les autres dans lequel on pénètre.
Le refuge, blotti tout contre le rocher,  accueille le grimpeur dans une intimité montagnarde qui ne laisse nul doute quant au caractère un peu à part du lieu. Ensuite, la course se déroule comme une immense chevauchée d'arêtes  qui vous arrache au monde d'en bas pour vous porter passage après passage vers un ciel qui vous échappe sans cesse pour enfin enraciner votre regard dans la profondeur de la vallée qui plonge sous vos pieds.
Le sommet est là, enfin. la nécessité de redescendre vers ceux que l'on aime se fait présence, tout doucement.

Un dernier regard vers le ciel et ses trônes et la descente nous aspire vers un repos mérité.

Engagement d'un guide privé avec la Compagnie.

Cet itinéraire, l'éperon de Bayère, est désormais quelque peu délaissé, et si vous souhaitez une escalade à l'ancienne avec en toile de fond la face nord des Drus et le Nant Blanc de la Verte, n'hésitez plus...

Le recul glaciaire est ici très marqué et les "vestiges" de la calotte de glace du début du Pas de Chèvre font sûrement le bonheur des cristalliers mais rajoutent quelques centaines de mêtres dans les éboulis.
Une petite séance de cramponage mérite toute notre attention puis l'escalade de ce beau pilier peut commencer.

Béa apprend que les fissures chamoniardes en 4/5 sont bien plus redoutables que certaines couennes de voies modernes !!
Nos anciens n' avaient pas "les pieds ronds" ...







De Jean-François Collignon, guide de haute montagne.

Découvrir les stages d'alpinisme de la Compagnie.

Sortie du 8 aout 2011

BECCO DI VALSOERA
Spigolo ouest voie Mellano perego. 600m. TDsup.

La météo est encore déplorable pour ces prochains jours , Machaby ça lasse un peu au bout d'un moment et nous avons envie de nous mettre quelque chose d'un peu plus consistant sous la dent. Dans le livre de François Labande intitulé "Grandes Courses", la voie n°52 retient mon attention.
En 1960, celle-ci est décrite comme une des plus belles escalades du monde ! De plus, dans le topo plus récent de " roc paradise " les commentaires nous décident à aller y voir.
La paroi est orientée ouest et en cette période, même si il fait beau, un "pti bisolé" bien caillant souffle dans les massifs, aussi décidons-nous de partir à 6 heure du mat de Cham.
Comme prévu, tôt le matin, le tunnel passe comme une lettre à la poste et après 2h30 de route nous montons pour la course avec un stop café au refuge.

Nous sommes au départ de la voie pile poil avec le soleil, c'est à dire à 12 heures. Un vrai bonheur, le rocher est magnifique, la voie a du caractère et répond à notre attente. Ambiance grand gaz et vue superbe sur le Viso et le g

Grand Paradis. Nous avons pris les baskets avec nous et plutôt que de redescendre en rappel par une des voies modernes, nous poursuivons au sommet et prenons la voie normale de descente.
Avec Bernard, nous avons passeé une superbe journée, cette voie mérite son joli surnom de "petit Dru".

Bernard redescendra du refuge le soir même alors que je reste là avec Guy qui est venu m'y rejoindre "por una combinatione" sur le fil du pilier.

Au fait, le refuge est très agréable ainsi que l'accueil de Mara avec son grand sourire.

Texte et photos de Thierry Renault, guide de haute montagne.

Engagement en privé d'un guide de haute montagne.

C'est la première grande course en rocher pour Thibault, et pour cette première expérience d'escalade en "grosses" (chaussures de montagne) il s'est super bien débrouillé.
La voie normale du Peigne est une course très intéressante avec de beaux passagex d'escalade.
Il faut être autant habile à la montée qu'à la descente !

Par Olivier Decrette, guide de haute montagne.

Découvrir les stages rocher.

Les sorties en escalade dans le blog.

Profitant d'un très beau créneau de beau temps, nous décidons avec Bernard de passer 2 jours, côté italien au refuge Monzino.

Le premier jour, pour monter au refuge, nous grimpons une des voies modernes situées en aval du refuge, au soleil, sur un superbe rocher dans une difficulté modérée 5b/c sur 280 m.
Après une après-midi  "farniente" à contempler les faces prestigieuses qui nous entourent, nous passons une excellente soirée agrémentée de pâtes italiennes et de "grappa"...
La nuit fut d'un confort rarissime (avec couette...), et nous partons à 6h00, pour faire l'ascension de la voie "OTTOZ" à l'aiguille Croux .
 
La face est raide, mais le tracé emprunte toujours les zones de faiblesse, le niveau d'ensemble est 5 /5+, avec une longueur en 6a .
Bernard, très impressionné la veille, se détend au fur et à mesure que nous progressons .
Le sommet est splendide, avec pour voisin ,"l'arête sud de Noire de Peuterey", "les piliers du Brouillard", "les Dames Anglaises" etc...

Avec de bien belles images en tête, nous redescendons par la voie normale, puis une pause au refuge, pour une nouvelle "pasta partie" !

De Lionel Bonano, guide de haute montagne.

Engagement d'un guide en privé.

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