Je devrais commencer pour avertir aux lecteurs et lectrices que je suis un randonneur non-francophone. Néanmoins j’ai accepté l’invitation de notre guide, Didier, de rédiger ce
compte-rendu de notre conquête du Col des Otannes, le vendredi 9 mars, 2012.
Didier nous a brillamment exposé les tours et détours de la marche que
nous avions prévue sur le Glacier d’Argentière…. mais au dernier minute nous avons dû changer de cap à cause du fort vent du nord, la télécabine du Grand Montets ne marchait pas et pas de
question de faire toute la montée à pied, (nous sommes des « durs » mais pas trop).
Pour faire face à l’imprévu Didier nous a proposé de faire le fameus Col des Otannes. Sans trop penser nous avons accepté. Le groupe était composé de 5
heureux randonneurs : Eric, un français moitié Chamoniard moitié Parisien; Evan et Marley, deux Californiens de San Diego ; Gladys, argentine (mais avec la prétention d’être italienne,
même si elle ne parle pas un mot de la langue Del Dante), moi (aussi argentin, mais sans prétentions) et, bien naturellement, de notre guide bien aimé, Didier Lavigne.
Assez parlé des intégrants du groupe et de la préparation ; passons à l´extraordinaire sortie. Notre point de départ était établi à Le Tour (télécabine et télésiège jusqu’au Col de la
Balme). Petite descente par la piste rouge, nous perdons une cinquantaine des mètres et nous nous arrêtons pour mettre nos peaux. Les skis bien calés et en avant, marche!
D´abord c’était bien facile mais après nous avons dû mettre nos « couteaux » et crapahuté jusqu'au Col. Molly n’était pas en forme parce qu’elle venait de sortir
d’une grippe. Gladys était en pleine forme mais un de ses skis l’a sciemment abandonné dans une conversion jusqu’avant le sommet (je m'en rends compte en voyant Didier arriver au Col avec deux
paires de ski), Evan décide de grimper les derniers mètres et Eric et moi, avec un peu de chance et mille conversions, nous réussissons à arriver jusqu’au bout avec nos
couteaux.
Nous avons pique-niqué au sommet (bien ensoleillé mais bien venteux aussi) avant de descendre vers notre destination : le village de Trient, en Suisse.
La descente était merveilleuse, nous avons eu de la poudreuse le premiers 600 mètres (jusqu’au les 2200), après la neige devienne de plus en plus dure.
Eric.
Molly
Evan
Gladys
Hector
Sur le chemin final, nous avons dû traverser pas mal d’avalanches de neige, mais sans aucune risque parce que tous les pentes étaient déjà bien purgées.
Le dernier bout a été un peu acrobatique, comme vous pouvez voir dans la ignominieuse photo que Didier a pris de moi….
Après la descente nous sommes allés prendre un verre….et c'est là que j’ai promis à Didier d’acheter un livre qu’il vient de publier sur la haute route Chamonix-Zermatt, à
condition qu’il accepte de me guider dans une prochaine sortie!
Texte de Hector Torrés, photos d'Hector et Didier.
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