Yan Bini, guide de haute montagne, a guidé Marco le long de la grande traversée des Contamines à Chamonix, en passant par les dômes de Miages, l'aiguille de Bionnassay, le dôme du Goûter, le Mont Blanc, l'épaule du Maudit, l'épaule du Tacul et enfin l'aiguille du Midi. Ceci les 14, 15 et 16 juillet.

Nous voilà partis, Marco et moi, des Contamines pour une première halte au refuge des Conscrits avant une mise en bouche avec :

 
la traversée des dômes de Miage...

La descente vers le refuge Durier avec vue sur la course du lendemain.

 
L'arête de Bionnassay  avec sa partie en rocher avant le sommet.

Le sommet de Bionnassay

  

 
Surprise... La fine voir très fine arête est dure comme du carrelage et sans vieilles traces. (il a dû pleuvoir 2 jours avant à cette altitude et regeler après). Nous sommes 4 guides à faire la course et après réflexion (doucement mais sûrement) nous allons progresser de la façon suivante : Marco en face nord et moi de l'autre côté. Nous avons fait chauffer les mollets comme dans une longue pente de glace, mais cela a été très convivial car, face à face, nous nous voyions grimacer et surtout rigoler...

Après cela, arrivés au dôme du Gouter, Marco semble encore en forme pour continuer la traversée
et ralier l'aiguille du Midi

Descente vers le col de la Brenva

descente du Tacul

Je tire mon chapeau à Marco car avec les conditions difficiles rencontrées sur l'arête, nous avons pu traverser par les 3 Monts et pouvoir prendre la benne pour Chamonix dans la journée.
PS : on a été  très très bien accueillis aux refuge des Conscrits et de Durier.

Si vous voulez engager un guide en privé.

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La Kuffner, tout le monde connaît bien sûr !

Mais la Kuffner de l'Aiguille des Glaciers ?

Cela faisait un moment que je voulais aller de ce côté du massif, l'extrémité ouest. Direction le bivouac Hess pour les italiens, de l'Essellette pour les français : un petit demi tonneau où il vaut mieux ne pas être plus que 4 sous peine de dormir à 4 pattes...
La vue y est fantastique et plutôt atypique !

L'arête Kuffner est une longue course à dominante rocheuse (2 /3 passages en 4) à ne pas sous estimer ! La longueur de l'arête, les difficultés sous le sommet et la longue, très longue descente en font une course d'ampleur...
Un beau voyage, loin des foules.

Tré la Tête et le Mont Blanc au loin

 
Le bivouac                                       l'Aiguille des Glaciers

La Noire de Peuterey

 


 

la face ouest du Mont Blanc

De Yan Delevaux, guide de haute montagne.

Engagement d'un guide privé.

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Depuis longtemps  la face du Nant Blanc à l’Aiguille Verte fait rêver Cédric. Il la voit de chez lui et l’admire à chacun de ses passages dans  la vallée.

Nous sommes donc partis à trois (Cédric, Julien et moi) pour la Brown-Patey. C’est une voie technique, longue et complète avec une première partie en rocher, puis un peu de goulotte et pour finir, la superbe arête de la Sans Nom.

Après une longue approche par le Montenvers, nous arrivons au pied de l’éperon, au plus bas de la face. Le rocher est au début un peu instable, mais très rapidement les longueurs deviennent originales et agréables à grimper. Même si c’est un peu physique avec un gros sac, l’escalade n’est jamais extrême. Vers 18h, nous arrivons en haut de l’éperon, c’est le bivouac. La journée n’est pas pour autant terminée ! Il faut maintenant  terrasser, pour avoir la place de s’allonger, faire bouillir de l’eau, ne rien faire tomber…

Cinq heures, la première pente douce au lever du jour nous réveille doucement, quel spectacle ! Mais rapidement la pente se raidie, et nous mène à la goulotte Marsigny-Mohr. Une longueur de 60m presque à la vertical. Un café de plus m’aurait bien aidé ! Ca y est, la voie proprement dite est finie, mais  nous sommes au pied des difficultés de l’aiguille Sans Nom. Après deux heures d’efforts nous arrivons  enfin au pied de l’arête, et trois heures après nous marchons sur la calotte glacière du sommet de la Verte, il est 17h. Heureusement que la face et l’arête étaient en bonnes conditions.

La descente par le couloir Whymper est encore au soleil, donc trop dangereux pour s’y aventurer tout de suite. En même temps une pose ne nous ferait pas de mal. Nous profitons donc une bonne heure du sommet avant la longue descente jusqu’au refuge du Couvercle, puis le lendemain vers Chamonix.

De Paul Dudas, Compagnie des Guides de Chamonix.

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Comment engager un guide ?

Mont Blanc du Tacul. 4248m. Voie Contamine-Grisolle. Voie mixte de difficulté AD.
Trois fois, les 1- 4 et 5 Juillet 2011.

Il arrive quelques fois d'enchainer les mêmes courses, les mêmes itinéraires, répéter les mêmes gestes. Malgré cela, les jours se suivent et sont souvent bien différents. Les lumières changent, la neige évolue, la glace se fait plus tendre ou plus dure, le vent souffle plus fort et rend les conditions plus difficiles, il fait plus froid.
Pour Philippe, Charlotte, Stéphen l'aventure s'est également vécue très différemment.

L'itinéraire commence du col du Midi et se termine au sommet du Tacul. Les conditions sont bonnes actuellement et de nombreuses cordées s'y engagent chaque jour. Il faut donc redoubler d'attention car les chutes de morceaux de glace ou de pierres peuvent être déclenchées par cette affluence. La partie médiane est en glace très dure et nos mollets sont en surchauffe...

Ce bel itinéraire avait été ouvert par le célèbre guide André Contamine, professeur à l'ENSA en 1968.
La descente s'effectue par la voie normale qui est en bonne condition pour le moment.

Par Eric favret, guide de haute montagne.

Alpinisme en engagement privé ou collectif avec la Compagnie.

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Christophe Boloyan, guide de haute montagne, avec Andy les 3 et 4 juillet 2011.

Nous avons prévu de faire la traversée Rochefort-Jorasses.
Nous prenons donc le Funivie Monte Bianco, le frère jumeau (en plus vieux) de l'Aiguille du Midi, côté Italie.

La montée à la "Salle à Manger" est en excellente condition : neige dure et bonne trace
La Salle à Manger est le point de départ de l'ascension de la dent du Géant. il y a déjà beaucoup de cordées engagées dans la voie normale. En ce qui nous concerne, nous tournons à droite pour nous engager sur l'arête de Rochefort.
L'immense majorité des cordées s'arrête à l'Aiguille de Rochefort (4000m) mais les Arêtes de Rochefort continuent encore longtemps avec la Calotte et les Dômes de Rochefort.
La traversée y est assez technique mais surtout peu fréquentée.
Quelques rappels nous mènent au col des Jorasses où nous accueille le superbe bivouac Canzio.

Il a fait très froid toute la journée. Il faut dire que nous avons passé la journée entière à proximité des 4000m.

Le lendemain matin, la météo semble moins favorable que prévue dans le Val d'Aoste et nous décidons de nous évacuer par les rappels en face Sud, au pied de laquelle nous rejoignons la voie normale des Grandes Jorasses. Retour dans le Val Ferret Italien via le refuge Boccalate, véritable balcon au-dessus du Glacier de Planpincieux. Programme à moitié rempli mais heureux d'avoir passé pratiquement 2 jours sans voir personne.

L'agoraphobie me guette...

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Engagement d'un guide privé sur le site de la Compagnie.