Le 08-09-2012 voie Gabarrou-Silvy, 6b, M5, 90°, 1000m.
Encore une belle croix pour Cédric que nous guidons avec Julien. Cette face nord de l'Aiguille Sans Nom
est certainement l'une des plus douces dans ce style. Avec un bivouac 4 étoiles et une ligne jamais vraiment expo.
Départ à la benne, passage des oreilles de lapin, pour attaquer vers 11h. Après 8 longueurs dont 5 raides mais sèches et magnifiques.
Nous arrivons vers 17h au bivouac.
Nuit confort comme d'habitude ici. Nous reprenons la direction de la partie haute à 5h du mat'.
Tout de bon, à part le crux où le placage moins raide à droite est trop fin, alors nous grimpons 10m dans l'axe, bien dur !
Ensuite, 6 longueurs et corde tendue.
Aiguille Sans Nom à 12h puis l’arête pour la Verte.
Whymper exécrable mais accueil chaleureux de Michel au Couvercle.
Dernière semaine d'août autour du massif du Mont Blanc.
Cette série retrace quatre journées de grimpe guidées par Louis dans lesquelles j'ai consolidé mon niveau de 6a en escalade.
Tout d'abord, l'ascension de la Petite Verte (3512m, PD), une course mixte que nous avons faite dans des conditions quasi hivernales. Un des objectifs était de repérer les conditions de la voie
Brown Patey à l'Aiguille Verte (nous sommes finalement allés au Piz
Badile).
Ensuite, l'ascension de l'aiguille de l'Index (2595m) par la voie de l'An d'Emile (TD, 6a). Une voie bien raide mais très belle qui m'a mené au sommet pour la troisième fois.
Après l'Index, le temps s'est gâté et est devenu changeant et il a beaucoup neigé en montagne. Destination fonds de vallée donc!
Pilier de Lomasti dans le Val d'Aoste où après une belle marche en forêt nous avons fait une voie sympa en 6a+/6a, combinaison de La Rossa e il Vampira pour commencer suivie de Nouvelle Saison.
Une série de rappels décalés a pimenté la descente...
Pilier de Pissechèvre au dessus de la vallée du Rhône et en face de la Dent du Midi pour finir. Une voie très belle et très aérienne en 6a+. Fin de saison d'été en beauté!
Thierry, accompagné de Louis Laurent, guide de haute montagne.
Le 11/9/2012, aiguille d'Entrêves, 3600m, avec Maria Isabelle.
Une belle journée d'automne pour découvrir le groupe de montagnes autour de la Tour Ronde.
Aujourd'hui il n'y a personne en montagne, aucun grimpeur, aucun bruit ne viendra rompre ce silence à l'exception des crissements de la neige sous nos crampons. La première partie de cette
ascension se déroule sur le Glacier du Géant en contournant quelques crevasses en évitant soigneusement de ne pas mettre les pieds dedans (n'est ce pas Maria Isabelle !!!)
L'ascension suit l'arête NE, par de l'escalade facile en rocher. Le retour s'effectue par le même chemin.
Le Cervin (également connu sous le nom de Matterhorn) se situe à la frontière entre la Suisse et l’Italie au dessus des célèbres stations de Breuil-Cervinia en Italie et de Zermatt en Suisse.
Sa forme pyramidale quasi parfaite a rendu ce sommet extrêmement emblématique si bien que bons nombres d’entreprises ont fait de ce sommet leur emblème (Le chocolat « Toblerone », les studios de
cinéma « Paramount…)
La première ascension de cette montagne est encore l’œuvre de l’alpiniste anglais Edward Whymper, accompagné de deux guides Zermattois, ainsi qu’à Charles Hudson et le guide chamoniard Michel
Croz. C’était le 14 juillet 1865.
Malheureusement, au cours de la descente, la chute d’un des membres de la cordée provoqua la mort du guide Michel Croz et de Charles Hudson.
Aujourd’hui, l’ascension du Cervin par l’arête du Hörnli est facilitée par la présence de cordes fixes dans les parties les plus techniques. Cependant, les effets combinés de l’altitude et le
dénivelé important (1200m du refuge au sommet) nécessitent une très bonne condition physique.
C'est le cas de Martin, un Bruxellois avec une très bonne condition physique et un bon grimpeur.
Voici donc le déroulé du stage en ce début août:
J1: Le premier jour de stage sous l'orage dans les Aiguilles Rouges fut l'occasion pour nous de lier la cordée...sous la pluie !
J2 : Traversée de l'Aiguille d'Entrèves puis nuit au refuge Torino pour un peu d'acclimatation.
J3 : Dent du Géant: on retrouve sur cet itinéraire un peu les mêmes difficultés que sur le Cervin et ce sur un dénivelé pas trop long.
Dans les cordes fixes de la Dent du Géant.
Au sommet de la Dent du Géant.
J4 :Transfert en voiture de sport C1 jusqu'à Zermatt puis montée à la Cabane Hörnli.
Le Cervin.
J5 : Enfin le grand jour pour Martin. Levé à 4h, départ à 4h30 et arrivée au sommet à 8h40. La descente est aussi longue que la montée mais qu'importe le sommet est en poche, bravo Martin
!
A la cabane Solvay au lever du jour.
Martin au sommet.
Au fond, le Mont Rose.
Stage réalisé du 6 au 10 août 2012 par Martin Couwenbergh et la guide Pessi Patrick.
Difficulté: AD sur 1200m
De nouveau avec Ismaël, nous envisageons de grimper 5 «4000» aujourd’hui et le fil des arêtes du Diable (Massif du Mont Blanc) semble bien être notre fil d’Ariane.
La première benne de l'Aiguille du Midi nous échappe évidement… Et nous traversons la Vallée Blanche pour remonter la Combe Maudite. L’accès au col du Diable est en bonnes conditions, encore un
peu de neige en haut et le reste est sec et froid. La rimaye est inexistante ou presque. Le col est de suite sous nos pieds et la corne du Diable devant nous.
Quelques pas d’escalade aisés nous déposent au sommet. Vidéo message pour l’un des enfants malades et photos, sont les obligations de chaque sommet pour l’association San Filippo et nous voilà
repartis sur la pointe Chaubert. Magnifique granite chauffé par le soleil, que du bonheur ! L’escalade de la médiane est superbe et ce grand dièdre, qui s’élance comme un défi lancé vers le ciel,
nous appelle. Il faut s’employer pour le passer, du 4 !? Ces anciens, quelle audace !
La pointe Carmen est déjà là, et à nouveau vidéos et photos.
La Pointe Isolée s’offre à nous, faite pour l’escalade. Magnifique pointe élancée dont le sommet conclu ces superbes acensions successives. Nous parcourons l’épaule finale qui nous mène au Mont
Blanc du Tacul. Quelle belle course d'alpinisme !
Le refuge des cosmiques nous accueille chaleureusement. Une bonne nuit en perspective...
Arête du Jardin, Alpinisme à l'Aiguille Verte, Massif du Mont Blanc, jeudi 9 aout 2012.
Ismaël et moi, nous nous connaissons depuis déjà une petite dizaine d’année et déjà à l’époque, le projet d'escalader tous les 4000 m des alpes était formulé. L’arête du Jardin était donc dans
nos objectifs. Ismaël est un joueur de basketball à la retraite reconverti en accompagnateur en montagne. Il a grimpé plus de 65 « 4000 » et nous réalisons les plus difficiles ensembles. Au
sommet de chaque « 4000 » Ismaël présente un enfant malade que nous filmons et photographions à l’aide d’un portrait en guise de carte postale pour le soutenir. Le projet final est d’écrire un
livre retraçant cette épopée vue par un ancien sportif professionnel ; de défendre les valeurs de solidarité et l’école de la vie qu’est l’alpinisme. Les bénéfices seront reversés à l’association
représentant cette maladie orpheline San Filippo. Nous voilà donc parti avec le matériel vidéo, les photos des
enfants malades et tout l’enthousiasme que suscite une telle course. Donner du sens à l’action est un véritable trait d’union entre nous et notre cordée est aussi solidaire que complémentaire.
Un réveil « matinal » vers 00h30 nous emmène au pied des Clochetons. La rimaye passe sans soucis et le couloir est encore en assez bon état. Nous le quittons sous l’arête faitière pour traverser
à gauche ; quasi à plat, en montant par passages successifs, suivant un système de vires et d’épaulements évidents. Après une épaule de plus et une petite descente de quelques mètres, nous
arrivons au pied d’un mur impressionnant sous la brèche d’une arête venant du versant Talèfre et rejoignant l’arête du Jardin. Ce mur s’enraidit sur la fin, il est serpenté par un système de
rampes et fissures commodes se terminant par une cheminée large de quelques mètres offrant un passage physique. Il reste de la neige fraiche et les piolets sont bien utiles pour déblayer les
lignes de faiblesses. Arrivé à la brèche, une traversée directe d’une vingtaine de mètre sur la gauche (en regardant vers l’arête principale) permet d’accéder à des rochers aisés menant à l’arête
du Jardin, 150 mètres au dessus. Le couloir sous nos pieds à l’air en neige et glace et un collègue m’a dit que l’emprunter lui a fait gagner du temps ! Qu’à cela ne tienne, nous utilisons le
relais qu’il a joliment planté (merci Christophe) et prenons pied dans ce couloir que nous remontons facilement jusqu'à l’arête faitière où le soleil nous attend. Nous aurions sans aucun doute
gagner du temps si nous n’avions pas coincé la corde !!! Passage acrobatique dans du mixte plutôt raide dont je vous épargne le récit scabreux…
Nous voilà sur l’arête et l’aiguille du Jardin s’offre à nous. Séquence vidéos et photos et c’est au tour de la Grande Rocheuse, magnifique sommet individualisé. Le col sous la Verte est atteint
et nous rejoignons Jean-Franck Charlet et son client Eric Woerth qui sortent du Whymper.
Nous sommes au sommet tous les quatre réunis, moment de plénitude…
La descente par le Whymper est longue et le couloir bien sec.
Tout se passe pour le mieux et nous rejoignons heureux le havre de paix du refuge du Couvercle.
Pauline avait envie de parcourir Flèche Rousse à l'Aiguille
d'Argentière. Mais pour différentes raisons, nous sommes parti pour les arêtes de Rochefort.
Elles sont en exellentes conditions mais étroites. pour des raisons de sécurité et de règlement Valdotain nous sommes parti en deux cordées, Pauline et Paulo Dudas (la cordée Polo'in), et Laurent (le papa de Pauline) et moi même.
Le socle, très sec, se gravi relativement bien.
Les arêtes sont encore en neige, juste un peu de glace dans la descente raide au milieu du parcours. Par endroit on marche sur le "fil d'un rasoir" mais juste ce qu'il faut pour déclencher un peu
d'adrénaline.
Une des vertues de cette arête est de permettre aux photographes amateurs de se faire plaisir, c'est un des endroits les plus photogiéniques.
Alex Ravanel et sa cliente, sur le même itinéraire.
Arête de Coste Rouge, Ailefroide Centrale, avec Stéphane, les 7 et 8 août.
Fort de notre mise en jambe au Bietschhorn, nous laissons passer le coup de mauvais du WE
pour profiter du créneau météo qui s'annonce ensuite.
Stéph, un peu frustré par 3 années consécutives où il est tombé sur les pires météo de chaque été, aimerait faire une grande course.
Après réflexion, nous décidons de nous retrouver mardi matin au pré de madame Carle pour faire l'arête de Coste Rouge à l'Ailfroide Centrale. J'avoue qu'en passant le Galibier, j'ai comme un gros
doute : la Meige et les Ecrins sont tout blancs et la neige a l'air bien basse.....
Dédé Giraud que nous croisons à Vallouise me rassure et nous voilà partir avec de bon gros sac (bivouac oblige) au fond du glacier Noir. En montant, une autre cordée prend la même direction ! Et
moi qui croyait qu'on allait être seuls !
On doublera même une 3ème cordée le lendemain au sommet de la tour du Géant.
Nous faisons le plein d'eau sur le glacier histoire de ne pas sucer des cailloux pendant 2 jours.
Steph rale un peu à cause de son gros sac mais je lui explique qu'il sera content de boire à sa soif ce soir si il n'y a pas de neige. Le début de l'ascension se déroule sur un bon rythme et nous
arrivons à notre bivouac au pied de la Tour du géant vers 18h30. Il y a un peu de neige fraiche !
Bivouac 3 étoiles à l'abri du vent.
Le lendemain, ça grimpe un peu plus d'autant que la neige fraiche complique un peu les choses notamment dans la longueur en 4 pour rejoindre l'arête au sommet de la tour du géant. Les sections en
rocher "Oisans" que je craignais un peu s'avèrent être un peu consolidées par la neige et le froid. Finalement, je pense que les conditions étaient très bonnes : la neige gênante dans le bon
rocher est un avantage dans le rocher pourri.....
Sommet de l'Ailefroide à 12h. On refait un peu d'eau et j'essaye de mettre en ordre toutes les infos contradictoires que j'ai pour descendre... Pas simple.
L'autre cordée nous rejoint et quasi 5 h plus tard nous voici au refuge du Selé. Plus que 2h pour retrouver la voiture.... Je comprends mieux pourquoi il n'y a pas foule sur ces très belles
montagnes. Stéph est ravi et il peut être fier de lui.
C'est surement la course la plus longue et la plus engagée que nous aillons faite ensemble.
Mont Dolent, 3823m.
Première ascension par Anthony Adams Reilly et Edward Whymper, avec Michel Croz, Henri Charlet et Michel Payot, le 9 juillet 1864.
Le 3 et 4 Aout 2012 avec Christiane et Françoise.
Nous partons du bivouac Fiorio à 4h30 en direction du glacier de Pré de Bar. Les conditions de regel sont bonnes, après la rimaye nous partons vers les rochers, pour atteindre l'arrête
sommitale.
Ils nous restent 10mn pour joindre le sommet. Nous croisons deux cordées qui sont montées du côté suisse.
La Compagnie des Guides de Chamonix existe depuis 1821. Elle compte actuellement près de 200 guides et accompagnateurs qui avec plaisir et passion vous feront "vivre" la montagne . Tel: 00(33)450 530 383
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